Le Find X9 Pro est la dernière génération de la famille la plus haut de gamme d’Oppo. Un concentré de tout son savoir-faire technologique et le fer de lance de la marque dans le domaine de la photographie.
Pour ce X9 Pro, Oppo repart presque de zéro avec un nouveau design, un SoC inédit et un nouveau bloc photo. Cela inclut une configuration de capteurs inédite, dont un téléobjectif de 200 Mpx ! De quoi allécher les amateurs de smartphones puissants et dotés de réels talents photographiques. Nous allons donc vérifier ensemble si cette nouvelle génération de Find X, lancée à 1 099 €, en a assez dans le ventre pour bousculer la concurrence haut de gamme.
Fiche technique
Design
Avec le Find X9 Pro, OPPO tourne la page des blocs photo ronds et imposants. Terminé aussi le dos à effets marbrés du Find X8 Pro. Place à un design plus sobre, plus contemporain, qui suit davantage les tendances du moment. Ainsi, les lignes sont nettes, franches, mais sans excès, avec des courbures stratégiquement placées qui adoucissent l’ensemble et rendent la prise en main plus agréable.

À l’avant, l’écran OLED de 6,78 pouces est totalement plat. La caméra selfie est placée dans le poinçon central en haut de l’écran. Grâce à des bordures ultra-fines de 1,15 mm, les plus fines jamais réalisées par OPPO, la dalle occupe un peu plus de 91 % de la surface avant.

L’ensemble est souligné par des tranches en aluminium brossé. Le rendu est élégant, précis et, s’ils sont plats, les bords sont légèrement courbes sur leurs arrêtes pour une prise en main moins tranchante. Sur la droite, Oppo place deux boutons, ceux dédiés au volume et à la mise en marche. Leur positionnement est très bien pensé, mais ils sont placés un peu trop haut si vous avez de petites mains. Plus bas nous retrouvons le bouton photo. Il donne un accès rapide à l’appareil photo, sert de déclencheur et de molette de zoom.

Sur la gauche se situe le bouton Snap Key, un bouton programmable qui remplace le bouton d’alerte des précédents modèles. Par défaut, il déclenche l’Espace Mental, une zone qui agrège les notes et les captures de l’utilisateurs. Sur la tranche inférieure, nous retrouvons la sortie haut-parleur, le port USB-C et le tiroir double SIM.

Malgré son grand écran, le smartphone reste relativement compact avec des mensurations de 161,26 × 76,46 × 8,25 mm. Il est même plus fin que le X8 Pro, qui culminait à 8,34 mm. Le poids atteint 224 g et est réparti de façon assez uniforme. Si nous sentons un très léger déséquilibre au niveau du module photo, cela n’a rien de gênant au quotidien.

Le dos est superbe, entièrement lisse et recouvert d’un verre mat. Il se décline en blanc nacré, gris, ou rose fuchsia. Le toucher est très agréable, doux, presque velouté. Seul le logo OPPO crée un léger relief perceptible sous les doigts.
La surface n’est pas vraiment glissante, mais en cas de grosses chaleurs ou si vos mains sont mouillées, mieux vaut sécuriser la prise. Notez que le flash est placé hors du bloc optique, directement intégré à la coque, juste à droite du module photo.

Oppo insiste sur le nouveau positionnement de ce bloc, qui n’intègre désormais que trois capteurs, contre quatre sur le X8 Pro.
Placé dans le coin supérieur gauche, il doit apporter plus d’équilibre au produit, tout en évitant que trop souvent l’index ne vienne sur les objectifs, ce qui n’est valable que pour les droitiers.
Visuellement, c’est réussi avec un bloc optique qui semble sculpté dans le châssis, et non pas être un simple ajout.
À plat, le téléphone reste assez stable. Pour taper du texte en mode portrait, aucun souci. Même en interagissant avec l’espace situé au-dessus du clavier virtuel, le smartphone ne bascule presque pas. Il faut juste éviter d’exercer une pression trop franche sur l’écran.

En main, c’est un objet parfaitement fini, à l’assemblage impeccable, et qui profite de matériaux qui respirent la qualité. Le tout bénéficie des certifications IP66, IP68 et IP69. Ajoutez le verre Gorilla Glass Victus 2 à l’écran et au dos, et nous avons affaire à un dandy aussi séduisant que résistant.
Écran
Oppo dote son X9 Pro d’une dalle AMOLED LTPO de 6,78 pouces en 2272 × 1272 pixels, soit une résolution de 450 ppp. Nous avons donc un affichage extrêmement fin, et cela même si vous optez pour la définition alternative de 2354 × 1080 pixels. Cette dernière est présente pour réduire la consommation électrique et est imposée par défaut. Il faut donc aller dans les paramètres pour obtenir le rendu le plus précis. Le taux de rafraîchissement est dynamique allant de 1 et 120 Hz.
Trois modes colorimétriques sont proposés : Standard, Naturel et Vif. Nos mesures, effectuées avec notre sonde et le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays, révèlent que le mode Vif offre le meilleur équilibre. Le Delta E moyen est de 3,1 pour une valeur de référence à 3. La température des couleurs atteint 6992 K contre une valeur idéale de 6500 K, ce qui donne une légère dérive vers les bleus, surtout perceptible sur les zones blanches ou très claires.
Côté couverture colorimétrique, l’écran atteint 148 % du BT.709, 99 % du DCI-P3 et 67 % du BT.2020. Ce n’est pas le meilleur écran dans cette gamme de prix, mais il se situe dans la bonne moyenne.

Oppo annonce une luminosité minimale de 1 nit pour la nuit et un pic à 3600 nits. En pratique, nous avons mesuré 1134 nits en SDR et 1330 nits en HDR. C’est correct, mais loin des 3180 nits du Xiaomi 15T en HDR, par exemple. Pour un smartphone de ce prix, cela reste dans la bonne moyenne, mais sans plus. À l’usage, la lisibilité est très bonne au quotidien. Il faut se retrouver en plein soleil ou avec une source lumineuse très forte derrière vous pour gêner réellement la consultation. En ce qui concerne les contenus HDR, mieux vaut être dans la pénombre, ou, mieux, dans le noir complet pour en profiter pleinement.
Dernier point, OPPO intègre un affichage adaptatif pensé pour les trajets en voiture. L’objectif est de compenser les mouvements de la voiture, pour limiter le mal des transports. N’ayant pas de passager détenteur du permis sous la main, ce point reste à vérifier.
Performances
Au cœur du Find X9 Pro, OPPO intègre le nouveau MediaTek Dimensity 9500. Un SoC gravé en 3 nm, avec 1 cœur à 4,1 GHz, 3 à 3,5 GHz et 4 à 2,7 GHz. Il embarque en plus de nouveaux jeux d’instructions dédiés à l’IA. Un monstre de puissance sur le papier qui a tout pour concurrencer les dernières générations de Snapdragon… Enfin, sur le papier…

En ce qui concerne la puissance brute, les benchmarks parlent d’eux-mêmes. Nous avons, dans tous les domaines, des résultats excellents. Android tourne comme une horloge, tout comme les applis lourdes. Ainsi, pour de la manipulation d’objets 3D, du montage 4K, de la retouche photo, le Find X9 Pro répond toujours présent, sans afficher de ralentissement.
En usage quotidien, c’est donc un sans-faute, et nous avons des résultats tout aussi positifs dans le domaine du gaming. Ainsi, Fortnite tourne à 120 fps, en qualité graphique faible, et ne descend jamais en dessous de 110 fps, même quand l’action est intense. En mode graphique Épique, les 60 fps restent assez stables, avec de légères baisses à 57 fps quand l’écran est plus chargé.


Même constat sur Genshin Impact ou Call of Duty, où les 120 fps en qualité moyenne et 60 fps en qualité ultra se maintiennent sans faiblir.
Mais voilà, tout n’est pas parfait, ce Dimensity 9500 subit un throttling sévère. Quand nous faisons vraiment appel à toutes les ressources du SoC, les 100 % de puissance se maintiennent une dizaine de minutes avant de passer à 80 %. Après 20 à 30 minutes, la puissance disponible tombe à 70–60 %, et après 40 minutes, nous n’avons plus que 50 % de puissance disponible.
Cela n’empêche pas la chaleur d’être présente, mais la chambre à vapeur du X9 Pro fait finalement bien le job. La température atteint au pire 40 à 42 °C sur la zone à droite du bloc photo. La chaleur se sent, mais le mobile ne devient pas brûlant.


Le throttling se ressent lors des longues sessions gaming. Ainsi, Fortnite ou Genshin Impact maintiennent les 60 fps en qualité graphique maximale sans difficulté… pendant 20 minutes. Ensuite, le framerate passe à 50 fps, et après 30 minutes, nous oscillons entre 38 et 45 fps.
Idem avec un encodage 4K, le temps annoncé initialement se voit rallongé si la tâche dépasse 20 minutes. Le bilan est donc mitigé : la puissance annoncée avec fracas n’est finalement pas disponible sur la longueur. En revanche, pour un usage quotidien, avec des pics ponctuels de puissance, cette baisse de régime passera inaperçue.
Logiciel
Le Find X9 Pro tourne sous Android 16, habillé de la surcouche ColorOS 16. Une interface toujours aussi agréable au quotidien et surtout riche en options.
L’utilisateur peut ainsi personnaliser presque chaque détail : tiroirs d’applications à taille variable, fond d’écran, thème, et même les icônes peuvent s’adapter à vos goûts. Un bémol, la présence d’une dizaine de pourriciels, injustifiable à ce niveau de prix.
L’intelligence artificielle est bien omniprésente, mais sans chercher à s’imposer. À côté de Gemini et Entourer pour chercher, OPPO propose aussi ses propres outils d’assistance à la rédaction. La barre latérale de l’interface permet d’accéder rapidement à des applications, et surtout aux outils d’intelligence artificielle liés à la rédaction comme Résumer IA, Traduction IA et Parole IA. Ajoutez à cela AI Space, un hub censé centraliser vos captures d’écran, annotations et contenus.


Son objectif est d’organiser tous ces éléments automatiquement et de vous proposer des actions en lien, comme ajouter un rendez-vous dans Calendar après un mémo vocal ou une capture de mail. Sur le papier, c’est prometteur. Dans les faits, l’outil manque encore de fiabilité pour convaincre.


N’oubliez pas de passer par les Paramètres pour configurer le Snap Key, autant pour lancer une capture, l’application photo (en programmant également le mode de prise de vue) que pour accéder à AI Space.
Dans le domaine de l’image, en plus de Erase AI, nous avons la fonction Supprimer les reflets.
Le résultat n’est pas parfait, mais le traitement se révèle assez efficace ; toutefois, le rendu reste très aléatoire, mais permettra parfois de sauver des clichés.
La fonction Améliorer la netteté est aussi présente, toutefois l’effet est peu perceptible sur des zones complexes et riches en détails.
Par contre, sur les scènes simples ou encore les caractères d’imprimerie, le résultat peut être saisissant. Ce sont toutefois des outils d’appoint, qui ne font pas de miracles, mais peuvent faire la différence.
Pour les amateurs de selfie, la fonction Prise de vue permet à l’application de chercher dans vos photos différentes variantes du visage photographié.
Elle permet alors de remplacer le visage par l’une de ses variantes. L’outil est assez efficace, mais nécessite de travailler sur des photos où le sujet est face à la caméra, et d’avoir assez de photos différentes des visages shootés dans votre galerie. Oppo propose d’autres outils comme Studio IA, qui génère des illustrations de styles variés à partir de vos photos.
En ce qui concerne la politique de mises à jour, nous avons droit à 5 ans d’Android et 6 ans de patchs de sécurité.
Photo
Pour son nouveau Find X9 Pro, Oppo revoit sa copie photo avec ici :
- Un capteur grand-angle de 50 Mpx avec une ouverture f/1,5,
- un capteur ultra grand-angle de 50 Mpx avec une ouverture f/2,0
- et un téléobjectif de 200 Mpx avec une ouverture f/2,1.

Nous avons donc une configuration solide et nous attendons beaucoup du téléobjectif. Pour terminer ce panorama, nous avons à l’avant une caméra selfie de 50 Mpx avec une ouverture f/2,0.
Grand-angle
En plein jour, le capteur grand-angle délivre d’excellents résultats. La colorimétrie est naturelle, sans dérive notable. Les contrastes sont précis, avec une belle finesse dans le traitement des détails et micro-détails. Les premiers sont présents en nombre et globalement bien conservés. Même en zoomant dans l’image, la précision reste là.

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Pour les micro-détails, les textures sont très bien rendues. Qu’il s’agisse de feuillages, de surfaces rocheuses ou de tissus, la perception des matières reste nette et nuancée. La gestion de la lumière est maîtrisée et nous n’avons pas constaté de phénomènes de surexposition.
De nuit, dans des environnements vraiment sombres, le capteur force la montée en lumière. Cela se traduit parfois par une colorimétrie plus claire que la réalité et un rendu un peu artificiel. Malgré tout, le traitement reste propre, même si les détails sont en retrait.
Dans de meilleures conditions de luminosité, le capteur grand-angle se débrouille bien mieux. En environnement urbain bien éclairé, la colorimétrie reste juste, le niveau de détail convaincant et les contrastes sont bien gérés. Sur un écran de smartphone, l’image paraît riche et équilibrée.

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Il faut zoomer dans l’image pour vraiment constater la présence d’un discret bruit numérique et d’un lissage présent, mais bien dosé.
Portrait
Le mode portrait est une vraie réussite. Le détourage ne souffre presque jamais de défauts. La gestion de la luminosité est impeccable.

Les contrastes restent fins et mettent en valeur un niveau de détail élevé et les textures finement restituées. Les imperfections du lin, les petites irrégularités des poils de barbe, tout demeure visible et perceptible.

Bon point pour la colorimétrie, qui est naturelle, avec un rendu de la carnation convaincant. Un léger lissage subsiste, mais il reste maîtrisé et ne gomme pas les pores de la peau.
Ultra grand-angle
Le capteur ultra grand-angle délivre une prestation très solide. L’image est bien construite, avec une structure lisible et une gestion de la lumière maîtrisée. Aucune surexposition constatée, même sur des scènes contrastées. Le rendu colorimétrique s’avère un peu plus clair que celui du capteur principal, mais l’ensemble reste cohérent.
La distorsion est très bien corrigée, comme vous pouvez le constater sur les lignes architecturales ci-dessous. Au centre de l’image, le niveau de détail est élevé.

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Toutefois, sur les bords, nous observons une légère perte de précision, notamment sur les textures fines comme le feuillage. Néanmoins, l’image finale reste agréable, équilibrée, et place ce capteur dans le haut du panier sur ce segment.
De nuit, le capteur ultra grand-angle délivre des prestations correctes, mais en retrait par rapport au capteur principal. Le niveau de détail baisse nettement. Le bruit numérique reste contenu, mais le lissage est particulièrement agressif et efface la majorité des micro-détails.
Le premier plan conserve une luminosité convenable, tandis que l’arrière-plan perd en netteté. Les feuillages, notamment, souffrent d’un traitement trop appuyé, entre le lissage et le bruit numérique.

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En revanche, dans des zones bien éclairées, le rendu gagne en précision. Le centre de l’image reste plus défini, même si le traitement atténue toujours les détails les plus fins. La colorimétrie s’avère plus naturelle, avec des tons justes, et une dynamique plus agréable.
Zoom
Le Oppo Find X9 Pro embarque un téléobjectif x3 de 200 Mpx. Les attentes étaient élevées, notamment en termes de précision et de restitution des détails.
Dès le zoom x3, le résultat est convaincant. La colorimétrie reste , malgré quelques nuances, proche de celle du capteur principal. Nous ne constatons aucun signe de perte de qualité, les détails sont même mieux restitués qu’en recadrant une image du capteur grand-angle. Cela se vérifie sur les feuillages à gauche, les reflets dans l’eau, le crépi du mur, autant d’éléments qui offrent un beau piqué.
En passant au zoom x6, les points forts se confirment. La gestion des contrastes et des couleurs reste constante. Les détails conservent leur précision, avec un traitement numérique léger, mais maîtrisé.
Le x10 offre toujours une belle cohérence. Le lissage commence à se faire remarquer, notamment sur les formes arrondies du pont. Néanmoins, les textures restent parfaitement lisibles, même si elles perdent en nuances.
Le passage au zoom x20 accentue le lissage, mais l’essentiel des détails reste visible. Le texte demeure net, et les traces de rouille sur la rambarde, bien qu’atténuées, conservent un peu de relief.
À x30, les performances du x20 se prolongent. Le lissage se renforce, mais les textures restent assez lisibles pour préserver la lecture de l’image. En revanche, un effet d’aplat apparaît sur l’ensemble du cliché, ce qui fait perdre en naturel.
En x60, le traitement devient trop franc, donnant des clichés un peu trop artificiels. La colorimétrie reste fidèle, mais le rendu perd en naturel. Certains détails, comme le crépi en arrière-plan ou le texte, conservent une lisibilité étonnante compte tenu du niveau de zoom, mais cela reste ou sans nuance ou trop lissé.
En x120, la surprise est réelle : la différence de qualité avec le x60 est minime. Malgré un traitement numérique agressif, quelques micro-détails subsistent.

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Ce zoom x120 peut faire des miracles comme ci-dessus. Tout dépendra alors du sujet shooté. Mais jusqu’à x30, ce téléobjectif s’impose comme un outil polyvalent, précis, et largement au-dessus de la moyenne.
De nuit, le zoom x3 perd un peu de sa superbe. En zone peu lumineuse, si nous obtenons un cliché correct, seul le premier plan reste parfaitement lisible.
Par contre, au niveau du feuillage, le lissage numérique est très marqué. En arrière-plan, un léger bruit numérique peut apparaître.
En zoom x6, la perte de détails devient plus visible et le traitement numérique gomme les textures et détails les fins.

Ce phénomène s’amplifie dès que nous dépassons le x10. Le rendu devient plat, sans relief.

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En revanche, dans un environnement très lumineux, le capteur se défend bien. Jusqu’au zoom x20 ou x30, nous conservons une image exploitable. Quant au zoom x60 et x120 comme vous pouvez le constater, malgré le traitement numérique agressif, l’image peut être exploitable.
Selfie
La caméra selfie du X9 Pro fait un excellent travail. La colorimétrie est très naturelle, et même la carnation s’en sort bien. Cette dernière n’est pas parfaite, mais reste plus que convaincante. L’effet bokeh est propre, progressif avec un rendu fluide.

Le détourage est quasiment toujours parfait , il a fallu les cheveux en bataille de la fille du testeur pour percevoir quelques erreurs. Le niveau de détail est très bon ; comme vous pouvez le constater, les poils de barbe, par exemple, sont bien définis. Un léger lissage empêche d’atteindre une netteté irréprochable, mais l’ensemble reste propre.

Les micro-détails sont très bien rendus ce qui permet d’apprécier des textures avec une belle finesse comme ici la chemise en lin. Le travail est ici de très bon niveau. De plus, même en contre-jour, nous obtenons des clichés très propres grâce à une bonne gestion de la luminosité.
Audio
La partie audio repose sur deux haut-parleurs. Nous sommes agréablement surpris par la qualité du rendu. Les aigus sont bien définis, presque cristallins, et ne saturent que dans de rares cas. Les médiums restent très nets, ciselés, ce qui permet de profiter de voix claires.

Les bas médiums apportent un semblant de basses plutôt convaincant. Enfin, la spatialisation est réussie, elle renforce l’immersion, surtout lors du visionnage d’un film ou durant une session gaming.
Réseau et communication
L’Oppo Find X9 Pro est complet au niveau de la connectivité, avec le support de toutes les fréquences 5G en France, le NFC, le Bluetooth 6 et le Wi-Fi 7. Côté géolocalisation, nous avons droit au support de BeiDou, GPS, GLONASS, Galileo, QZSS et NavIC.
Notez que le téléphone propose une réduction de bruit pour les communications. Il faut l’activer dans les Paramètres du téléphone et cela peut apporter un plus en clarté. Mais si la scène sonore derrière vous est complexe, le gain ne sera pas toujours audible.
Batterie
Le X9 Pro embarque une solide batterie de 7 500 mAh, contre 5 910 mAh pour le X8 Pro. Un surplus d’énergie qui se vérifie au quotidien, avec une autonomie en usage mixte d’une bonne vingtaine d’heures. En passant à un usage plus intensif, nous atteignons 12 à 15 heures. C’est cohérent avec le benchmark PCMark Battery qui affiche un solide 17 heures et 23 minutes.

Le visionnage du film Wonder Woman 84 (2 h 30, luminosité à 250 nits, volume à 50 %) consomme 11 % de batterie. Il ne sera donc pas difficile d’enchaîner des séances de binge-watching. Côté jeux vidéo, 30 minutes de Fortnite consomment 5 % de batterie. Des performances plus que satisfaisantes.

Le smartphone supporte la charge rapide à 80 W. N’ayant pas de chargeur de ce type, nous avons mis en charge à 0 % de batterie avec un chargeur 66 W. Nous récupérons alors 30 % en 20 minutes, 50 % en 30 minutes, et il faut 70 minutes pour atteindre les 90 %. Comptez ensuite 20 minutes de plus pour atteindre les 100%.
Prix et disponibilité
Le Oppo Find X9 Pro se décline en blanc, noir et rose dans une unique configuration de 12 Go + 512 Go.
Son prix sonne comme un coup de tonnerre : 1299,99 euros. Nous est infligé ici une augmentation de 100 euros par rapport au Find X8 Pro. Compte tenu des défauts qu’il affiche comparé à son prédécesseur, difficile de le défendre aveuglément.
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